Hope Experts se fait l’écho de Andrew E. Clarck, Conchita D’Ambrosia et de Léo Bormans

Avec cet article et les quatre suivants, nous souhaitons partager la lecture d’un livre rempli d’espoir, qui nous a marqué pour sa pertinence, pour la qualité de ses recherches et des principes qui nous animent dans notre quotidien professionnel. Chaque article est en grande partie, issu du Grand Livre de l’Espoir et nous nous en faisons ici l’écho sous la plume de Leo Bormans et des auteurs qui lui ont confié leurs recherches et leurs études. (Léo Bormans, auteur et rédacteur en chef du Grand Livre de l’Espoir « HOPE ». Titre original : The World Book of Hope » publié par les éditions Lannoo et dirigé par Léo Bormans et les auteurs pour l’ouvrage original).

Alors oui, nous sommes tous en droit de nous demander : d’où vient l’espoir ? « Toutes choses étant égales par ailleurs, nous aimerions tous être optimistes, en ce sens que le désespoir et la résignation n’ont rien de séduisant », disent les professeurs Andrew E. Clark et Conchita D’Ambrosia. Ils étudient l’espoir dans une perspective économique.

« L’espoir nous aide à nous aider nous-mêmes. »

L’espoir est bon pour notre bien-être, de la même manière que la précarité professionnelle ou économique est mauvaise. L’espoir souligne le rôle clé que joue notre perception de ce qui nous arrivera dans l’avenir, en déterminant comment nous vivons notre vie aujourd’hui. Mais d’où vient l’espoir ? Sans aucun doute du fond de nous-mêmes, mais aussi des autres.

Les deux professeurs décrivent ‘’l’Effet tunnel’’.

En premier lieu, voir la bonne fortune des autres peut nous inciter à être plus optimistes quant à notre avenir. Albert Hirschman appelle cela l’effet tunnel. Imaginez que vous soyez coincé dans deux files de voitures en plein tunnel. Au bout d’un moment, la file à côté de vous se remet en marche. Bien que l’on puisse croire que vous allez maudire votre malchance, Albert Hirschman affirme que vous percevez cela comme une bonne nouvelle. Si la file voisine se remet à avancer, c’est que la vôtre va bientôt faire de même.

Voir donc d’autres personnes réussir, peut donc nous inciter à être plus optimistes quant à nos propres projets d’avenir. Ce phénomène est sans doute renforcé si ces gens nous ressemblent.

La deuxième source d’espoir est plus individuelle. Ce sont nos parents. Dans une enquête statistique sur les ménages britanniques, les répondants dont les parents appartenaient à la classe aisée se déclaraient plus optimistes que ceux dont les parents appartenaient à la classe défavorisée. Cela n’est pas surprenant. Nous savons qu’il existe une transmission intergénérationnelle, notamment en matière de revenu et d’éducation. Ainsi, les répondants dont les parents étaient bien lotis étaient sans doute mieux lotis eux-mêmes. Heureusement, l’espoir s’il se transmet, s’apprend aussi et peut se propager de plusieurs manières différentes.

Les politiques qui visent à aider les plus démunis peuvent avoir des effets spectaculaires, en partie parce qu’elles accroissent directement leur revenu, mais aussi parce qu’elles leur redonnent de l’espoir : l’espoir nous aide à nous aider nous-mêmes.

Léo Bormans en parle aussi très bien : « Nous voulons aimer et être aimés. Mais quel est le moteur de nos actions ? Il s’avère que c’est l’espoir. Les gens malheureux ne sont pas les seuls à chercher le bonheur. Les gens esseulés ne sont pas les seuls à chercher l’amour. C’est une quête permanente et universelle de l’être humain, mue par la force de l’espoir et de l’imagination. Mais quel est ce carburant qui fait tourner le moteur ? Les gens optimistes sont plus heureux, plus en santé et plus performants que les autres. Ils utilisent leur force de volonté et leur force de moyens, et se sentent reliés aux autres et soutenus ; ils ne s’efforcent pas seulement de survivre, mais aussi d’être et de rester maîtres de leurs actions, de leur vie et de leur avenir. Cela va bien au-delà de l’optimisme, du souhait, de la rêverie et de la prophétie autoréalisatrice. L’espoir est une action puissante, une forme concrète d’anticipation positive. C’est un puissant instrument qui transforme à la fois les optimistes et les pessimistes en personnes proactivent qui réalisent les objectifs qu’elles se fixent, et qui exercent une influence sur le monde les entourant. L’espoir porte non seulement sur l’avenir, mais aussi, et surtout, sur le renforcement de notre résilience au présent ».

Alors, en nous faisant ainsi l’écho entre autre d’Andrew E. Clarck, titulaire d’un doctorat de la London School of Economics et actuellement professeur chercheur CNRS à l’école d’économie de Paris; nous espérons chez HOPE EXPERTS stimuler votre curiosité, et nous vous invitons à visiter notre site : hopexperts.com

                       Hope Experts. De l’Espoir des Hommes au succès des Organisations